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Samsung Galaxy S6 et S6 Edge : le grand test

Galaxy S6

Les Coréens de chez Samsung se sont surpassés pour sortir le Galaxy S6, mais ils ont aussi fait des compromis.

En résumé

Le Galaxy S6 nous apporte enfin ce qu’on attendait : nouveau matériel et nouvelle caméra. Mais les choses se gâtent un peu sous le capot, et l’ensemble manque un peu de pêche.

Points positifs :

  • un tout nouveau design
  • la meilleure caméra du marché
  • un écran super

Points négatifs :

  • une batterie qui fond comme neige au soleil
  • un OS toujours à la traîne
  • des performances en dents de scie

On vous dit tout sur le Galaxy S6 !

Avec le Galaxy Note 4, Samsung a commencé à repenser sa vision du smartphone – et croyez-moi, faire virer un navire gros comme une multinationale, ça prend du temps ! Et avec le nouveau S6, l’entreprise Coréenne fait un pas de plus vers un renouveau de sa gamme mobile. Nouvelle approche technique, améliorations logicielles et caméra surpuissante, voilà ce que Samsung nous propose ! Mais ces nouveaux éléments seront-ils suffisants pour maintenir la marque en haut du classement ?

Avant d’aller plus loin

Ce test est écrit après quelques semaines d’utilisation des Galaxy S6 et S6 Edge 32 Go. J’écrirai régulièrement Galaxy S6, mais la plupart du temps ce que je dirai sera aussi valable pour le S6 Edge. Si différences il y a, elles seront évidemment mise en évidence.

Le matériel du Galaxy S6

Galaxy S6 Gorilla Glass 4

Ne vous attendez pas à une véritable révolution dans le design général ! La forme reste à peu de choses près, identique au modèle précédent : des boutons sous l’écran, le logo en haut, les coins arrondis. Mais on le rappelle, la forme n’était pas vraiment le problème des modèles précédents, c’était surtout les matériaux utilisés qui nous faisaient grincer des dents.

Le S6 est loin d’être le premier smartphone à intégrer une vitre à l’arrière, et l’ensemble n’en est pas moins beau pour autant. A l’avant comme à l’arrière, c’est la même vitre – Gorilla Glass 4 – qui est utilisée ici. Super résistant des deux côtés donc, alors que d’autres constructeurs privilégient uniquement l’avant. Et grâce à une technique en 2,5D, les deux vitres s’insèrent parfaitement dans la continuité du métal.

La coque métallique est elle aussi très bien réalisée. Les bords ne sont pas totalement arrondis, et la présence de surfaces planes sur les côtés rend la prise en main plus sûre. Très important, puisque le verre à l’arrière a tendance à rendre l’appareil très glissant. Avoir un beau design a un prix au niveau de l’ergonomie.

En effet, l’arrière est parfaitement plat, ce qui le rend encore moins pratique à prendre en main. Logiquement, un téléphone plat épousera moins facilement la forme d’une main – et ce ne sont pas les utilisateurs de Nexus 4 ou de l’Xperia Z3 qui diront le contraire ! Malheureusement, le S6 n’a pas réussi à résoudre le problème, là où d’autres ont cherchés à le contourner. On pense notamment au HTC One M9 et son revêtement anti-glisse, ou encore au Moto X et sa coque incurvée. Le téléphone est résolument plat.

Pas de là à dire que cette nouvelle mouture n’est pas pratique, mais l’ergonomie méritait quand même d’être revue. Essayer de manipuler quelque chose de plat et fin n’est franchement pas très naturel – et en plus il glisse – mais on finira bien par s’y faire. Ceux qui choisiront le S6 Edge auront sans doute une meilleure expérience, mais reste que, globalement, la prise en main n’est pas évidente.

Evidemment, qui dit deux fois plus de verre dit aussi deux fois plus de casse. Faites donc très attention, surtout si votre téléphone a tendance à se jeter tout seul sur une surface dure. Car le verre a beau être très résistant, il n’en est pas moins cassable.

Bon, quand je disais que l’arrière était plat, ce n’est pas tout à fait vrai. La caméra dépasse très légèrement, ce qui empêche le téléphone de glisser tout seul façon palet de hockey – pas comme certains autres appareils. Maigre consolation, d’autant plus qu’il y a quand même une grande surface vitrée disponible pour que le téléphone glisse – lentement mais sûrement. Même le chargeur proposé par Samsung n’est pas capable de maintenir le téléphone en place, à moins de le positionner pile au bon endroit.

Si on met les problèmes d’ergonomie de côté, difficile de trouver à redire à propos du design du Galaxy S6.

L’un des changements les plus discrets concerne le bouton principal, légèrement plus grand, qui inclut désormais un lecteur d’empreintes digitales. Plus besoin de déverrouiller votre téléphone en dessinant dessus, il vous suffit maintenant d’appuyer sur le bouton principal et vous accéderez directement à l’écran d’accueil – si votre empreinte est reconnue, bien-sûr. Autant j’avais désactivé le « code » sur les anciens modèles, autant j’ai laissé ce service – bien pratique, il faut le dire – activé tout le temps.

Même si l’ergonomie est loin d’être optimale, on peut difficilement se plaindre de la qualité des matériaux utilisés, tout comme de la réalisation globale. La taille de l’appareil nous permet de le maintenir facilement avec une main. Alors que le Note 4 semblait être un grand pas en arrière au niveau du matériel, le Galaxy S6 nous donne l’impression inverse.

Au niveau de l’écran, Samsung tient incontestablement le haut du classement. Mais pas vraiment pour les enceintes

L’écran et les haut-parleurs

Galaxy S6 haut parleur

En termes de qualité d’écran, Samsung a toujours eu une nette avance par rapport aux autres fabricants de smartphone. Aucun défaut à signaler : l’écran est d’une qualité excellente, tout comme l’était celui du Note 4 – on rappelle qu’il s’agit du même écran, en plus petit.

La densité de pixels est plus que correcte – 577 pixels par pouce – et l’écran répond avec rapidité et précision. Les blancs sont vibrants même sous un certain angle, et la technologie AMOLED rend les noirs encore plus noirs. Au final, le contraste est saisissant !

La luminosité n’est pas en reste, et son réglage automatique a su gérer la chose 99% du temps. En plein soleil, la luminosité est boostée pour que vous soyez sûr de toujours voir l’écran – on perd en contraste, mais vraiment pas grand-chose. Le petit reproche qu’on peut faire ici est que l’écran, polarisé, n’est pas forcément agréable à regarder avec des lunettes de soleil. Mais bon, on ne peut pas vraiment parler de défaut – on ne porte pas toujours nos lunettes de soleil – mais ne soyez pas étonné si, d’un coup, vous n’y voyez plus rien.

Malheureusement, les haut-parleurs sont un peu à la traîne. Dix petits trous en bas du téléphone permettent aux enceintes – petites également – d’exprimer leur maigre puissance. Mieux que sur un S5, certes, mais tout de même encore sous les standards actuels.

Aux trois quarts du volume maximum, le téléphone chuchote tout juste. Sous les 50% on arrive à quelque chose d’à peine audible, ce qui est assez déconcertant. D’un côté, puisque les haut-parleurs ne sont pas à l’arrière, vous entendrez quelque chose même si le téléphone est sur une table. Mais de l’autre côté, vous poserez certainement vos doigts dessus en le prenant en main, et vous entendrez tout de suite la différence.

Bon, c’est vrai que les haut-parleurs sont petits et que, par conséquent, on ne peut pas s’attendre à un volume boosté aux hormones. Mais quand on voit que HTC et Motorola ont su contourner le problème, on se dit quand même que Samsung peut mieux faire. Ça passe pour la sonnerie, mais pas pour la musique.

Du bon, et du moins bon…

Logiciel et performances

Galaxy S6 Android Lollipop

Au lancement du Galaxy S6, Samsung avait annoncé avoir pris conscience du manque de vitesse du précédent modèle, et en avait profité pour crier haut et fort que leur nouveau bébé allait ouvrir la voie vers un renouveau du concept. Les images montraient alors les différences entre les anciennes versions et la nouvelle, avec quelques changements significatifs.

Mais au final, force est de constater que, même si Samsung a tenu ses promesses, l’ensemble ne paraîtra pas vraiment nouveau pour les aficionados de la marque coréenne, en particulier ceux qui ont déjà un S5 avec Android Lollipop.

D’un point de vue esthétique, les couleurs sont moins contrastées et certaines animations inutiles ont été supprimées. Mais il y a toujours trop de choses superflues : des couleurs trop brillantes, des ombres étranges, un manque criant de continuité dans le design.

On voit nettement la différence entre les applications qui ont été retravaillées en profondeur et celles qui n’ont pas eu droit à un lifting. Les unes ont un très beau look, les autres tranchent franchement avec le reste. Il en est de même pour les icônes et les widgets !

Si vous venez d’un ancien modèle – ou d’une autre marque – alors le changement pourra éventuellement vous sauter aux yeux. Mais l’ensemble manque quand même cruellement de cohérence. J’aimerai vraiment que Samsung aille jeter un œil chez la concurrence pour s’inspirer un peu de ce qui se fait autour…

Alors oui, Samsung nous propose un moteur de thèmes pour personnaliser l’interface – chose que tous les constructeurs ne proposent pas. Si seulement les thèmes étaient plus beaux, on tiendrait là quelque chose d’utile et de bénéfique. Mais ce n’est pas le cas… La douzaine de thèmes sélectionnés par Samsung vont du « bof » au « horrible ». Pourquoi ne pas laisser d’autres créateurs vendre leurs thèmes sur le Store ?

Au-delà de l’interface repensée, Samsung s’est débarrassé d’un grand nombre de fonctionnalités sur le S6 – et merci à eux ! Beaucoup ont disparu, et celle qui restent sont désactivées par défaut. Cela permet aux nouveaux venus de ne pas être étouffés par la quantité faramineuse de notifications en tous genres. L’une des nouveautés qu’on applaudira est l’arrivée du fenêtrage des apps, venu tout droit du Note 4.

Mais que dire des performances, en général ? Samsung semble avoir tenu compte des critiques en augmentant la vitesse – de la vue multi-tâche, notamment – et en réduisant le temps de chargement des applications. Les animations sont plus fluides, et la navigation au sein de téléphone est agréable. Le processeur a l’air largement capable de supporter le multi-tâche, la HD et les jeux, même si des ralentissements arrivent parfois.

Le nouveau processeur de chez Samsung gère intelligemment ses 8 cœurs pour assurer une expérience plus que correcte. La plupart du temps… Car même si le téléphone tient la cadence, il lui arrive parfois de ralentir énormément, même quand on l’utilise pour des tâches normales. C’est on ne peut plus frustrant, surtout quand on a pris l’habitude de sa vitesse !

Concernant ces ralentissements, j’ai vraiment tout essayé pour m’en débarrasser, mais rien à faire. C’est, à mon sens, inacceptable pour un téléphone vendu entre 650 et 1100 dollars. Samsung a beau avoir repensé son interface et épuré les fonctionnalités, il n’empêche qu’il a encore des progrès à accomplir.

Je n’irai pas jusqu’à dire que les subites baisses de performance sont un argument suffisant pour aller voir ailleurs. Les améliorations surpassent tout de même les défauts de performance. Et puis, après tout, les ralentissements sont récurrents chez Samsung.

La batterie du téléphone

batterie du Galaxy S6

Les fans de smartphones le savent, difficile de trouver un téléphone petit et léger ET équipé d’une batterie qui tient le coup. Les batteries, en général, sont toujours à la traîne par rapport aux besoins des smartphones, de plus en plus gourmands en énergie. Et les constructeurs ont alors le choix entre une grosse batterie ou des compromis sur le matériel.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec sa batterie de 2550 mAh, le S6 n’est pas une foudre de guerre – et le grand écran n’arrange rien à l’affaire. Une petite batterie, certes, mais le temps de charge est petit aussi. Non seulement la batterie se recharge très vite, mais Samsung propose aussi quelques réglages afin d’économiser l’énergie lorsque vous vous trouvez loin d’une prise.

Et peu de personnes sont tout le temps à proximité d’une prise, il faut bien l’avouer ! Et dans le cas d’une journée classique – quand on débranche le téléphone le matin avant d’aller travailler, le S6 tient difficilement la route si vous en faites une utilisation intensive.

Sur une journée normale, avec la connexion au Wi-Fi, quelques musiques et vidéos par-ci par-là, un petit tour sur Facebook et – important – le réglage automatique de la luminosité, la batterie aura tenu 14 heures environ.

C’est donc une réussite sur une journée-type, mais pas pour une journée plus intense. On pourrait facilement en arriver à une durée de vie de 11 heures, ce qui est franchement peu. Heureusement Samsung a pensé à ce problème en mettant à notre disposition plusieurs outils pour que notre smartphone garde la forme tout au long de la journée.

Bien-sûr il y a le système adaptatif de Samsung, compatible avec Quick Charge 2.0, qui rechargera votre appareil à un rythme plutôt satisfaisant – 1,5% par minute. Il y a ensuite les systèmes de charge sans fil Qi et Powermat, peut-être plus pratiques pour peu qu’on accepte de mettre le prix, mais pas simples à utiliser hors de la maison.

Si vous n’avez pas de chargeur sous la main, le mode Économie d’énergie vous permettra de diminuer la consommation d’environ 10% en sacrifiant la luminosité, les vibrations et les performances. Vous pouvez même aller plus loin avec le mode Ultra, qui ne laisse en marche que les éléments vraiment indispensables et passe l’affichage en noir et blanc.

Je me dois quand même d’être honnête en disant que j’utilise quand même beaucoup mon téléphone pendant une journée-type et que, les autres jours, il me reste encore un peu de batterie le soir. Pendant les journées plus intenses, je le remets en charge de temps en temps en le posant sur mon bureau, et si vraiment j’ai besoin de faire le plein, je le mets en charge de manière classique pendant une demi-heure.

Alors au final, la batterie n’est un problème que si vous utilisez votre téléphone de manière intensive tout au long de la journée. Est-ce compatible avec votre mode de vie ? Vous êtes seuls juges.

L’appareil photo

Appareil photo Galaxy S6

Autant l’appareil photo du Galaxy S5 n’était pas terrible, autant Samsung nous a surpris avec celui du S6. Le Note 4 avait déjà tapé fort avec ses nouvelles fonctionnalités – nouveau capteurs, nouveaux traitements de l’image – et s’était élevé au rang de leader des appareils photos sur smartphone.

Même chose sur le Galaxy S6, à ceci près que la lentille est ici plus rapide et que l’interface de l’appareil photo a été repensé pour notre plus grand plaisir. Le résultat est juste énorme.

L’appareil photo de 16 mégapixels capture des images en 16:9 ou en 4:3 (12 mégapixels dans ce cas) sans baisse de qualité. Les vidéos ne sont pas en reste, puisque la bête est capable de filmer en 4K à 30 fps ou en HD à 60 fps. Un mode Ralenti est également disponible.

Pour les photos, le mode Auto s’occupe de tout – il active même la HDR si besoin. Mais si vous vous sentez l’âme d’un pro, le mode du même nom vous donne toute les clés pour libérer la puissance de l’appareil photo : ISO, exposition, balance des blancs et bien d’autres choses – sauf la vitesse d’obturation. Vous avez aussi la possibilité de créer trois modes personnalisés pour encore plus de simplicité.

La toute nouvelle interface est plus épurée que son prédécesseur, et donc plus intuitive et plus facile à prendre en main. Un seul écran pour les réglages, et des icônes bien organisées. Autant j’adore avoir toutes ces options en mode Pro, autant je me sers majoritairement de mode Auto – et le résultat est tout de même bluffant ! Avec une luminosité normale, les clichés sont exceptionnels : les couleurs sont naturelles et la balance des blancs assure un rendu réaliste.

Et quand la luminosité ambiante baisse d’un cran, la lentille f/1,9 – associée aux OIS – nous montre toute l’étendue de sa puissance. Le système laisse entrer plus de lumière et les ISO baissent. Pour les photos nocturnes en intérieur, le S6 nous offre un rendu de très bonne qualité, sans aucun flou. A l’extérieur, les photos de nuit ont un grain assez important, mais on ne s’attendait pas à autre chose avec un si petit capteur, après tout. Quoi qu’il en soit, les photos en faible luminosité sont en général très belles.

J’ai parlé des lentilles et de l’interface, mais j’ai oublié de mentionner une petite nouveauté fort appréciable : l’accès rapide à l’appareil photo. En appuyant deux fois sur le bouton principal, vous ouvrez directement l’appareil photo et êtes prêts à l’action ! Qui plus est, cette fonctionnalité est présente partout et tout le temps, même sur un téléphone verrouillé. Et le temps de réponse est tout à fait correcte : l’ouverture de l’application prenait environ une seconde, ce qui est tout à fait correct.

Samsung nous sort donc le grand jeu avec cet appareil photo, auquel je n’ai vraiment trouvé aucun défaut. Les photos sont exceptionnelles dans presque toutes les conditions, et on les prend avec une facilité et une rapidité déconcertante. On est donc sur quelque chose de presque parfait et d’une qualité fantastique !

Parlons un peu du Galaxy S6 Edge

Galaxy S6 Edge

Comme on l’a déjà dit, les deux modèles sont quasi identiques, mais l’écran incurvé du Edge ne laisse pas de place au doute, et permet facilement de distinguer les deux. Mais par opposition au Note Edge, cette fois ci l’écran n’est pas plus grand – mais juste incurvé sur les bords. Au final, le S6 Edge est donc un poil plus étroit, et donc moins évident à prendre en main.

Samsung a conservé la même organisation des boutons que sur la version « plate », mais comme l’épaisseur de la tranche est ici réduite, ces boutons occupent pour ainsi dire toute la largeur. En parlant de l’épaisseur de la tranche, cela rendra la prise en main encore plus laborieuse que pour le S6. Déjà glissant à la base, le Edge ne manquera pas une occasion de s’échapper de votre main.

La version Edge apporte également son – petit – lot de fonctionnalités supplémentaires. Vous pouvez par exemple utiliser les bords pour effectuer des réglages (les applications par défaut, notamment), ou y insérer une liste de contacts préétablie (désignés par une couleur), par exemple. Petite précision sur les apps par défaut, néanmoins : impossible de choisir une application tierce en tant qu’application par défaut.

Mais revenons aux raccourcis des contacts, puisque le système a été remarquablement pensé. Définissez 5 contacts favoris et une couleur leur sera associée sur le bord de l’écran. Vous verrez alors une notification lorsque vous aurez reçu un appel, texto ou e-mail de ce contact directement sur le bord, dans sa case de couleur. Et quand vous posez le téléphone à l’envers, le bord s’allume de la couleur du contact quand ce dernier vous passe un coup de fil.

Pour finir ce tour d’horizon des fonctionnalités supplémentaires, on parlera du Fil d’actualités qui fait son retour. Passez d’un panneau à un autre pour lire notifications, météo et autres infos sans besoin d’allumer l’écran. Dans un autre registre, le mode Réveil affichera la date, l’heure et les alarmes. La luminosité sera douce et adapté à un environnement de détente et ce, pendant 12 heures maximum.

Verdict final

Cela faisait longtemps que Samsung n’avait pas sorti un smartphone d’une qualité égale – voire meilleure – aux autres acteurs du marché. Tout de verre et d’acier, il faut quand même reconnaître que ces nouveaux modèles en jettent. On peut déjà dire, rien qu’en le regardant, que ces derniers nés valent bien leur prix, même avant de jeter un œil plus avant.

Ce nouveau design s’accompagne également de quelques petits détails moins agréables – la petite batterie, par exemple – qui pourraient dissuader certaines personnes de l’acquérir. Mais c’est vraiment une toute petite goutte d’eau dans l’océan des améliorations apportées par Samsung sur sa gamme Galaxy S.

Même si le géant Coréen a repensé son design, reste tout de même que l’interface TouchWiz a toujours besoin d’un bon coup de jeune. Retirer des applications inutiles et adoucir les couleurs ne suffit décidément pas à donner à l’interface un look moderne et abouti. Et ça fait tâche à côté des performances logicielles plus que correctes.

Sortir les deux modèles en même temps est une bonne idée en termes de visibilité, mais les acheteurs potentiels se tourneront sans doute plus volontiers vers de S6. Les fonctionnalités supplémentaires apportées par le S6 Edge sont loin de valoir les centaines de dollars à rajouter, d’autant plus que le design incurvé pose des problèmes de prise en main.

Mais même avec quelques défauts et une batterie faiblarde, le Galaxy S6 reste un très bon téléphone. Il se positionne parfaitement parmi les standards actuels des smartphones haut de gamme. Des matériaux de qualité, un logiciel revu et corrigé, et une caméra du tonnerre : vous tenez là un téléphone incroyable.

Il faut croire que Samsung s’est surpassé, cette année. Peut-être a-t-il même pris la tête de classement, qui sait.

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